Les sujets politiques, dont le dialogue entre le pouvoir et l’opposition, dominent l’actualité livrée ce lundi par les quotidiens. Le journal Enquête est intéressé par les "retrouvailles de la famille libérale". "A peine son parti porté sur les fonts baptismaux, ce weekend, Modou Diagne Fada répond favorablement à l’appel du président Macky Sall pour des retrouvailles de la famille libérale", rapporte ce journal. Mais Le Quotidien pense que "Fada provoque Wade".
Il signale que ce dissident du PDS a choisi pour son parti, Les démocrates réformateurs (LDR/Yeesal), des symboles ressemblant à ceux du parti d’Abdoulaye Wade. M. Diagne et ses camarades "ambitionnent de réformer la manière de faire de la politique", rapporte Le Soleil. El Hadji Diouf, l’ancien international attaquant des Lions du Sénégal, est, comme Modou Diagne Fada, favorable aux retrouvailles des deux leaders de "la famille libérale", Macky Sall et Abdoulaye Wade.
"Les Sénégalais doivent prier pour que les relations entre Wade et Macky soient apaisées", a dit Diouf à L’Observateur. La Tribune, lui, flaire un "parfum de deal" concernant le dialogue entre Macky Sall et ses adversaires politiques. Il fait état d’"un dialogue politique mené sur la base de petits calculs politiciens, sous forme de compromission". WalfQuotidien pose la question de savoir "pourquoi Macky peine à dialoguer avec l’opposition. "La confiance est rompue depuis des années" et a laissé la place à "la suspicion" et aux "rancœurs", affirme le même journal, qui liste les "obstacles aux retrouvailles".
Le Témoin Quotidien évoque la bataille politique à mener par Aminata Touré, l’Envoyée spéciale du président Macky Sall, et les anciens Premiers ministres Souleymane Ndéné Ndiaye et Abdoul Mbaye, dans "le Saloum, un bastion à prendre". Sud Quotidien et L’As relayent des propos de Robert Sagna, le coordonnateur du Groupe de recherche pour la paix en Casamance.
"Une rébellion n’a pas d’avenir si les populations ne la soutiennent pas (…) Le MFDC (la rébellion en Casamance, Ndlr) a bien conscience que la population en a assez et veut la paix (…) C’est pour cette raison que le MFDC veut la paix", rapporte le premier, citant M. Sagna. Mais "le MFDC n’est pas mort. Il est toujours armé et recrute [des combattants]", signale l’ancien maire de Ziguinchor, cité par L’As. ESF 0 inShare
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